Formes sensibles et politiques de l'habiter

   Le principal sujet de discussion qui est sorti de nos débats était principalement la qualité de l’espace Chavant. Tant dans son organisation que dans sa qualité paysagère. Beaucoup ont reproché la forte présence minérale malgré la présence du parc Paul Mistral à proximité.  « On se sent dans la ville ». On a remarqué qu’il y avait peu d’aménagement lié à l’amélioration du paysage. Les grands pots de fleurs sont à peu près les seuls aménagements de déco.

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     On pose donc la question de la fonction de Chavant. On nous répond que Chavant est un lieu de croisement des différents modes de transports. Une étudiante nous a même parlé que sa fonction était plus celle de l’entrée de ville dans ce qu’elle proposait. On a comparé l’espace à Porte de France ou encore Alsace Lorraine. Il y a néanmoins un sentiment général que cet espace est nécessaire à la redistribution des différents flux qui entrent dans Grenoble en venant des vallées savoyardes. Certains semblent tout de même pour une réduction de la place de la voiture pour améliorer l’espace.

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     Un des membres de l’union de quartier Centre-ville évoque les difficultés de discussion qu’ils ont pu avoir avec les représentants de la ville pour gérer l’amélioration de ces espaces. Il leur est donné peu de marge de manœuvre pour répondre à ses fonctions de redistributions. Il avait proposé un projet de colorisation du lieu pour développer un nouveau paysage urbain plus enclin à être pratiqué hors de la voiture. Un des constats qui marque est que les gens ne viennent pas à chavant d’eux-mêmes. Ils sont à Chavant pour prendre le tram, le bus mais ce n’est pas un espace où l’on reste. Cependant, cet espace est ultra connu à l’échelle de l’agglomération, on se donne rendez-vous à cet endroit, c’est le point de départ de plusieurs parcours. Comment peut-on interpréter cet espace qui est pratiqué par des flux mais pas pour sa qualité de quartier en lui-même.